janvier 12, 2024  caro No comments Presse

this week’s PEOPLE cover story

 

 

Share Button
janvier 12, 2024  caro No comments Presse

le long cheminement de l’actrice Mariska Hargitay face au viol

L’héroïne de “New York, unité spéciale” confie dans “People” avoir été victime d’un viol il y a près de trente ans. Et explique, alors qu’elle interprète depuis un quart de siècle une policière spécialisée dans les crimes sexuels, avoir tardé à le comprendre.

« Un homme m’a violée quand j’avais la trentaine. » C’est avec ces mots, d’une éloquente simplicité, que Mariska Hargitay commence la tribune parue ce mercredi dans le magazine américain People. Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 60 ans, la star de la télé, figure de proue de la très populaire série policière New York, unité spéciale depuis près d’un quart de siècle, a décidé de raconter publiquement le jour où l’un de ses proches l’a forcée à avoir un rapport sexuel. « C’était un ami, qui a pris une décision unilatérale. » Dans ce texte impressionnant d’intelligence et de sobriété, elle évoque le long processus qui lui permet aujourd’hui de qualifier de viol cet événement de son passé, qu’elle confie avoir longtemps « minimisé ».

La parole de Mariska Hargitay porte d’autant plus que la série qui l’a rendue célèbre, suivie par des millions de spectateurs depuis vingt-cinq saisons, traite d’un service de police spécialisé dans les crimes sexuels. En quelque cinq cents épisodes, son personnage, l’inspecteur Olivia Benson, épaulée par son partenaire Elliot Stabler (Chris Meloni), a recueilli avec empathie la parole de centaines de victimes. Il lui a pourtant fallu longtemps pour comprendre pleinement qu’elle était l’une d’entre elles.

L’actrice décrit elle-même l’hiatus entre son engagement de longue date (parallèlement à la série, elle dirige depuis 2004 la fondation Joyful Heart, qui lutte contre les violences sexuelles) et le chemin tortueux vers la reconnaissance de sa propre agression. La dissociation au moment du viol, le déni pour pouvoir continuer à vivre, la prise de conscience différée… En détaillant les mécanismes qui l’ont empêchée de s’exprimer jusque-là, elle atomise les objections de ceux qui s’étonnent encore que les femmes « ne parlent pas plus tôt », ou qui justifient le viol en invoquant un mâle instinct. « La violence sexuelle ne se perpétue pas en vertu d’un invariant de la condition humaine, elle existe parce que des structures de pouvoir l’y autorisent. »

L’impact social de ce texte à la première personne est décuplé par le fait qu’il soit le fait d’une personnalité connue de tous. Le récit tout personnel de Mariska Hargitay démontre ainsi le rôle que peuvent jouer une série populaire, ses protagonistes et ses interprètes dans la levée du déni à l’échelle individuelle et collective. « Des survivants qui ont regardé la série m’ont dit que je les avais aidés, que je leur avais donné de la force. Mais ce sont eux qui m’ont donné de la force. » En France, le succès récent sur France 2 de la série Sambre, sur les victimes du violeur Dino Scala, a également suscité une vague de témoignages de la part de téléspectateurs reconnaissants. « Je veux que cette violence s’arrête », conclut Mariska Hargitay dans sa tribune. Parce qu’ils reposent sur de forts mécanismes d’identification, les séries et les films grand public ont très certainement le pouvoir d’y contribuer.

 
 Source

Share Button
janvier 12, 2024  caro No comments Presse, vidéos

Share Button
novembre 06, 2021  caro No comments Mariska, Presse, Twitter


Share Button
novembre 06, 2021  caro No comments Mariska, Presse

Mariska Hargitay : Femmes Glamour 2021 de l’année

Mariska Hargitay: Glamour 2021 Women of the Year

La star de SVU, Mariska Hargitay, admet qu’elle était dans un « endroit gelé » pendant des années alors qu’elle « essayait de survivre »

 

Elle l’appelle l’endroit gelé – le resserrement qui se produit à la suite d’un traumatisme, qu’il s’agisse d’une agression sexuelle, de violence domestique ou de la perte d’un parent. « J’ai clairement été dans cet endroit gelé pendant une grande partie de mon enfance – j’essayais de survivre, j’essayais en fait de survivre », dit-elle. “Ma vie a été un processus consistant à enlever les couches et à faire confiance et à faire confiance à nouveau.”

Les histoires d’origine de Joyful Heart et Je suis une preuve tous deux reviennent à cette idée de l’endroit gelé. Dès les premiers épisodes de Loi et ordre : SVU a commencé à être diffusée en 1999, elle a reçu des lettres d’étrangers – des centaines, puis des milliers – au sujet d’un traumatisme sexuel. Le fandom intense de la série est au moins en partie dû à l’univers alternatif qu’elle présente, où les victimes ne sont pas seulement entendues et vues, mais triomphent. C’est une prémisse séduisante et cathartique, et peut-être pourquoi les gens sont si obsédés par la série, même si une paire de policiers blancs ne sont pas les héros américains les plus probables de cet âge. Tant de sentiments que Hargitay a entendus dans les lettres étaient les mêmes : « Je me sens seul », « J’ai honte ». Hargitay a vu le déplacement, comment les survivants avaient assumé « toutes ces choses qui ne leur appartenaient pas, qui appartenaient à l’agresseur ».

“Je me suis dit ‘Oh, non, non, non, non, non, non, non, non, non’”, se souvient-elle. “Joyful Heart était ma réponse. C’est l’objectif de la fondation : redonner des possibilités. Elle revient à sa métaphore préférée. Quand quelque chose est gelé, “la lumière n’entre pas”. Elle a lancé la fondation pour guider les gens hors de ces endroits bloqués et engourdis, pour les conduire vers l’espoir.

Manteau Dries Van Noten. Collier Brinker et Eliza. Bracelet Liv Ballard.

Le rôle lui va bien. Elle est un leader naturel à la fois sur le plateau et à la fondation. Elle est moins apte à se laisser conduire elle-même. Quand Hargitay avait 10 ans, elle a été renversée par une voiture à New York alors qu’elle traversait la rue, et elle s’est cassé le fémur. Son père faisait un spectacle, mais il était prêt à abandonner tous ses engagements pour se précipiter à ses côtés. «Et je me suis dit:« Non, non, non, je vais bien. Je suis à l’hôpital, ça va aller », dit-elle. « Mon mari rit, parce que tous ceux qui me connaissent disent que je dis : ‘Tu ne me le dis pas. je décide.’ C’est un peu mon truc. Source

Share Button
mai 24, 2021  caro No comments JHF, Presse

Après avoir échappé à un enlèvement, la fillette de 11 ans a réussi à identifier le kidnappeur grâce à une technique observée dans la série. Suite

 

Share Button
juin 20, 2020  caro No comments Presse

La chaîne NBC a dévoilé des informations supplémentaires sur le spin-off de New York Unité Spéciale, centré sur Elliot Stabler (Christopher Meloni) qui avait quitté la série mère à la fin de la saison 12.

Après plusieurs mois de rumeurs d’un retour de Christopher Meloni dans New York Unité Spéciale, NBC a annoncé début avril qu’un spin-off de la série policière était en préparation sur l’inoubliable inspecteur Elliot Stabler. Ce dernier avait quitté précipitamment l’unité et sa coéquipière Olivia Benson (Mariska Hargitay) au début de la saison 13 suite au départ hors caméra de l’acteur, vu dans la série pour la dernière fois dans le dernier épisode de la douzième saison. Après des apparitions remarquées dans The Handmaid’s Tale et Pose et l’annulation de sa série déjantée Happy!, Christopher Meloni est désormais libre pour s’investir dans ce spin-off très attendu par les fans.

Why Is Detective Elliot Stabler No Longer On 'Law & Order: SVU'?

NOUVEAU JOB POUR UNE NOUVELLE VIE
Comme le rapporte Deadline, NBC a récemment dévoilé plus d’informations sur cette nouvelle série, sans titre pour le moment, qui sera centrée sur Elliot Stabler de retour au service de police de la ville de New York pour combattre le crime organisé après un drame personnel dévastateur. Aucune précision n’a été faite pour le moment sur l’identité du proche qu’Elliot a pu perdre mais il est facile d’imaginer que cela pourrait concerner sa femme Kathy ou l’un de ses cinq enfants.

Si l’on en croit le synopsis de NBC, Elliot Stabler va changer radicalement de vie en prenant la tête d’une toute nouvelle unité d’élite spécialisée dans les crimes organisés et va tenter de démanteler les plus puissants syndicats criminels de New York. L’ancien coéquipier d’Olivia Benson va découvrir que la ville et les services de police ont bien changé depuis qu’il est parti. Elliot Stabler va donc devoir s’adapter aux évolutions du système judiciaire tout en essayant de se reconstruire.

Aucune information n’a été dévoilée sur un potentiel début de tournage pour le moment. Mais les fans peuvent espérer un crossover entre ce spin-off et New York Unité Spéciale, qui est loin d’approcher de son final puisqu’elle a été renouvelée pour des saisons 22, 23 et 24, ce qui en fait la série dramatique la plus longue de l’histoire américaine (hors soap et séries animées). Cela laisse le temps au spin-off de se mettre en place et d’envisager un retour du duo iconique Stabler-Benson le temps d’un ou de quelques épisodes. Pour le moment, une première saison de 13 épisodes de cette nouvelle série dérivée de la franchise Law & Order a été commandée au producteur Dick Wolf. Source

 


vidéo non officielle montage par EO Studios


 

Share Button
avril 10, 2020  caro No comments Mariska, Presse

Avant la crise du coronavirus, voilà ce que disait la star de  » New York Unité spéciale « , qui souffre des poumons…

Toutes les séries sont dans le même cas aux Etats-Unis : le tournage de la vingt et unième saison de  » New York Unité spéciale  » a été interrompu en raison, évidemment, de l’épidémie de coronavirus. Partout dans le monde, des milliers de gens luttent à tous niveaux contre celui-ci, et c’est peut-être l’occasion de revenir sur le formidable combat de Mariska Hargitay, star de la série depuis ses débuts, en 1999.

A l’écran, elle joue le lieutenant Olivia Benson, qui dirige une unité investiguant sur des crimes sexuels. Un rôle qui lui valut rapidement de recevoir de nombreuses lettres provenant de véritables victimes de viol.  » Beaucoup disaient qu’elles ne s’étaient jamais confiées à personne…  » Secouée par tous ces témoignages, elle ne tarda pas à suivre une formation et devint conseillère en la matière.

Et en 2004, elle créa la fondation Joyful Heart (cœur joyeux), dans le but de soutenir celles et ceux qui ont été victimes de violences conjugales ou de harcèlement sexuel.  » J’aime croire que j’ai toujours été quelqu’un d’ouvert, prêt à dire “oui” ou “pourquoi pas ?” « , a-t-elle déclaré.  » Les gens m’appellent une activiste par accident. Je n’ai pas accepté “New York Unité spéciale” pour en être une. Mais je pense que j’étais celle qui devait jouer Olivia. Une actrice plus talentueuse l’aurait sans doute mieux interprétée. Mais je sens que j’ai eu ce rôle pour l’opportunité qu’il m’a offerte ensuite.  »

Selon elle, son métier officiel l’aide pourtant dans son approche et ses échanges avec les personnes auxquelles elle apporte un soutien psychologique.  » La première règle, quand on est comédien, c’est d’écouter. Pour répondre à quelqu’un avec le plus de précision et d’honnêteté, il faut savoir exactement ce à quoi on répond. C’est la base, mais on l’oublie. Je ne sais pas si on peut guérir en écoutant, mais on peut s’asseoir à côté de quelqu’un et dire : “Je ne vais pas ignorer ce traumatisme.” Toutes celles qui ont accusé Weinstein avaient besoin de cette écoute, de cette assistance. Idem pour Taylor Swift, qui est mon idole même si j’ai 56 ans. Toutes ces femmes avaient besoin d’être crues, respectées, vues, entendues, et qu’on leur dise : “Je suis terriblement désolé. Il faut que cette personne paie…”  »

A la ville, Mariska est l’épouse de l’acteur Peter Hermann, qui joue l’avocat de la défense Trevor Langan dans  » New York Unité spéciale « . C’est logiquement sur les plateaux de la série qu’elle et lui ont eu le coup de foudre. Ils ont un fils biologique de 13 ans, August Miklos Friedrich Hermann, et ont adopté une petite fille, Amaya Josephine, ainsi qu’un petit garçon, Andrew Nicolas, tous deux âgés de 8 ans.

Etrangement, dans une très récente interview, elle était comparée à un soldat pour son action à la tête de sa fondation. Et, interrogée sur la façon dont elle reprend des forces, voici ce qu’elle a répondu, quelques jours donc avant la crise du coronavirus.  » L’endroit où je suis vraiment heureuse, c’est… chez moi. L’idée d’être à la maison change tout, et clairement, mes enfants partagent complètement ça avec moi. Chez nous, c’est un joyeux chaos, et c’est ce que j’ai toujours voulu. Cela me procure de la paix.  »

On imagine qu’actuellement, être chez elle ne lui procure pas la paix qu’elle y trouvait auparavant… De surcroît, elle doit particulièrement craindre pour sa santé puisqu’elle a une faiblesse aux poumons, conséquence de la grave chute qu’elle avait faite fin 2008 en effectuant une cascade pour  » New York Unité spéciale « . On pense très fort à vous, Mariska ! Soucre

Share Button