Mariska Hargitay sits down with Town & Country to shed light on the staggering statistics of sexual assault and domestic violence, sharing her inspiration for founding the Joyful Heart Foundation. The Law & Order: SVU actress discusses the foundation’s mission to address the backlog of untested rape kits, transform how society responds to sexual violence, and normalize these conversations to reassure survivors that they are not alone.
T&C Philanthropy Issue
Mariska Hargitay is a Real-Life Olivia Benson
Mariska Hargitay de « New York Unité Spéciale » a contribué à enquêter sur plus de 11 000 affaires de viol
Grâce à son soutien financier au procureur Kym Worthy, des milliers de kits de viol non testés ont été analysés, permettant d’identifier de nombreux violeurs.
Mariska Hargitay n’a pas seulement aidé à capturer des criminels sur le petit écran. La star de la série télévisée New York Unité Spéciale, connue pour incarner l’enquêtrice Olivia Benson, a aussi joué un rôle crucial dans la résolution d’affaires d’agression sexuelle dans la ville de Detroit.
Comme l’a révélé Andrea Canning, journaliste de Dateline NBC, lors de l’émission Today, tout a commencé lorsque Kym Worthy, procureur du comté de Wayne dans le Michigan, a découvert plus de 11 000 kits de viol non testés entassés sur des étagères dans une salle des pièces à conviction. Ces kits d’urgence sont utilisés par la police pour collecter les fluides corporels d’une victime et tenter d’identifier des traces d’ADN d’un agresseur afin de le confondre et l’interpeller.
La découverte de ces kits, qui aurait pu rester lettre morte faute de moyens, a pris une tout autre tournure grâce à l’implication de Mariska Hargitay. Sensible à la question des agressions sexuelles, elle a apporté un soutien financier pour permettre le traitement de ces milliers de kits. L’actrice a aidé le bureau du procureur à lever les fonds nécessaires pour faire tester ces échantillons et identifier les auteurs des crimes.
Grâce à cet effort conjoint, plus de 11 000 affaires ont été réexaminées, aboutissant à la résolution de nombreux cas, parmi lesquels se trouvaient 22 violeurs en série. Ce travail n’a pas seulement eu un impact local à Detroit, mais a également eu des répercussions à l’échelle nationale. « Le travail de Worthy et Hargitay a eu un effet d’entraînement dans tout le pays, déclenchant des changements dans les services de police et les bureaux des procureurs », a affirmé Andrea Canning.
Le combat d’une vie pour Mariska Hargitay
Cette intervention de l’actrice s’inscrit dans une continuité d’engagement envers les victimes d’agressions sexuelles. En 2004, elle avait déjà fondé la Joyful Heart Foundation, dédiée à soutenir les survivants d’agressions sexuelles, de violence domestique et de maltraitance infantile.
Mariska Hargitay porte ce combat dans son cœur car elle a, elle aussi, été victime de violences sexuelles. Début 2024, elle s’était confiée au magazine People. « Un homme m’a violée lorsque j’avais une trentaine d’années » avait révélé l’actrice. « Il m’a attrapée par les bras et m’a maintenue au sol. J’étais terrifiée. Je me suis figée, une réaction traumatique courante lorsqu’il n’y a pas d’autre choix que de s’enfuir. J’ai quitté mon corps » avait précisé l’interprète d’Olivia Benson.
New York Unité Spéciale est une série télévisée américaine qui a débuté en 1999 et totalise aujourd’hui 26 saisons. La série, qui compte également au casting Christopher Meloni (jusqu’en 2011) et Ice T, suit les enquêtes de l’unité spéciale de la police de New York dédiée aux crimes sexuels et à l’accueil des victimes.
Source https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/mariska-hargitay-de-new-york-unite-speciale-a-contribue-a-resoudre-plus-de-11-000-affaires-de-viol_238370.html
this week’s PEOPLE cover story
Mariska Hargitay Is Excited to Be Turning 60: ‘I’m Stronger Than I’ve Ever Been’ (Exclusive) https://t.co/E7IETazH4k
— People (@people) January 11, 2024
le long cheminement de l’actrice Mariska Hargitay face au viol
L’héroïne de “New York, unité spéciale” confie dans “People” avoir été victime d’un viol il y a près de trente ans. Et explique, alors qu’elle interprète depuis un quart de siècle une policière spécialisée dans les crimes sexuels, avoir tardé à le comprendre.
« Un homme m’a violée quand j’avais la trentaine. » C’est avec ces mots, d’une éloquente simplicité, que Mariska Hargitay commence la tribune parue ce mercredi dans le magazine américain People. Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 60 ans, la star de la télé, figure de proue de la très populaire série policière New York, unité spéciale depuis près d’un quart de siècle, a décidé de raconter publiquement le jour où l’un de ses proches l’a forcée à avoir un rapport sexuel. « C’était un ami, qui a pris une décision unilatérale. » Dans ce texte impressionnant d’intelligence et de sobriété, elle évoque le long processus qui lui permet aujourd’hui de qualifier de viol cet événement de son passé, qu’elle confie avoir longtemps « minimisé ».
La parole de Mariska Hargitay porte d’autant plus que la série qui l’a rendue célèbre, suivie par des millions de spectateurs depuis vingt-cinq saisons, traite d’un service de police spécialisé dans les crimes sexuels. En quelque cinq cents épisodes, son personnage, l’inspecteur Olivia Benson, épaulée par son partenaire Elliot Stabler (Chris Meloni), a recueilli avec empathie la parole de centaines de victimes. Il lui a pourtant fallu longtemps pour comprendre pleinement qu’elle était l’une d’entre elles.
L’actrice décrit elle-même l’hiatus entre son engagement de longue date (parallèlement à la série, elle dirige depuis 2004 la fondation Joyful Heart, qui lutte contre les violences sexuelles) et le chemin tortueux vers la reconnaissance de sa propre agression. La dissociation au moment du viol, le déni pour pouvoir continuer à vivre, la prise de conscience différée… En détaillant les mécanismes qui l’ont empêchée de s’exprimer jusque-là, elle atomise les objections de ceux qui s’étonnent encore que les femmes « ne parlent pas plus tôt », ou qui justifient le viol en invoquant un mâle instinct. « La violence sexuelle ne se perpétue pas en vertu d’un invariant de la condition humaine, elle existe parce que des structures de pouvoir l’y autorisent. »
L’impact social de ce texte à la première personne est décuplé par le fait qu’il soit le fait d’une personnalité connue de tous. Le récit tout personnel de Mariska Hargitay démontre ainsi le rôle que peuvent jouer une série populaire, ses protagonistes et ses interprètes dans la levée du déni à l’échelle individuelle et collective. « Des survivants qui ont regardé la série m’ont dit que je les avais aidés, que je leur avais donné de la force. Mais ce sont eux qui m’ont donné de la force. » En France, le succès récent sur France 2 de la série Sambre, sur les victimes du violeur Dino Scala, a également suscité une vague de témoignages de la part de téléspectateurs reconnaissants. « Je veux que cette violence s’arrête », conclut Mariska Hargitay dans sa tribune. Parce qu’ils reposent sur de forts mécanismes d’identification, les séries et les films grand public ont très certainement le pouvoir d’y contribuer.
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“My personality is very different from Olivia Benson. I like to laugh…I like to make my kids laugh. And comedy has a real currency in our household.”@Mariska | 2021 Woman of the Year@glamourmag #GlamourWOTY2021 pic.twitter.com/MuQiNUjS2X
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Mariska Hargitay: Glamour 2021 Women of the Year
Elle l’appelle l’endroit gelé – le resserrement qui se produit à la suite d’un traumatisme, qu’il s’agisse d’une agression sexuelle, de violence domestique ou de la perte d’un parent. « J’ai clairement été dans cet endroit gelé pendant une grande partie de mon enfance – j’essayais de survivre, j’essayais en fait de survivre », dit-elle. “Ma vie a été un processus consistant à enlever les couches et à faire confiance et à faire confiance à nouveau.”
Les histoires d’origine de Joyful Heart et Je suis une preuve tous deux reviennent à cette idée de l’endroit gelé. Dès les premiers épisodes de Loi et ordre : SVU a commencé à être diffusée en 1999, elle a reçu des lettres d’étrangers – des centaines, puis des milliers – au sujet d’un traumatisme sexuel. Le fandom intense de la série est au moins en partie dû à l’univers alternatif qu’elle présente, où les victimes ne sont pas seulement entendues et vues, mais triomphent. C’est une prémisse séduisante et cathartique, et peut-être pourquoi les gens sont si obsédés par la série, même si une paire de policiers blancs ne sont pas les héros américains les plus probables de cet âge. Tant de sentiments que Hargitay a entendus dans les lettres étaient les mêmes : « Je me sens seul », « J’ai honte ». Hargitay a vu le déplacement, comment les survivants avaient assumé « toutes ces choses qui ne leur appartenaient pas, qui appartenaient à l’agresseur ».
“Je me suis dit ‘Oh, non, non, non, non, non, non, non, non, non’”, se souvient-elle. “Joyful Heart était ma réponse. C’est l’objectif de la fondation : redonner des possibilités. Elle revient à sa métaphore préférée. Quand quelque chose est gelé, “la lumière n’entre pas”. Elle a lancé la fondation pour guider les gens hors de ces endroits bloqués et engourdis, pour les conduire vers l’espoir.
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Le rôle lui va bien. Elle est un leader naturel à la fois sur le plateau et à la fondation. Elle est moins apte à se laisser conduire elle-même. Quand Hargitay avait 10 ans, elle a été renversée par une voiture à New York alors qu’elle traversait la rue, et elle s’est cassé le fémur. Son père faisait un spectacle, mais il était prêt à abandonner tous ses engagements pour se précipiter à ses côtés. «Et je me suis dit:« Non, non, non, je vais bien. Je suis à l’hôpital, ça va aller », dit-elle. « Mon mari rit, parce que tous ceux qui me connaissent disent que je dis : ‘Tu ne me le dis pas. je décide.’ C’est un peu mon truc. Source
Après avoir échappé à un enlèvement, la fillette de 11 ans a réussi à identifier le kidnappeur grâce à une technique observée dans la série. Suite
La chaîne NBC a dévoilé des informations supplémentaires sur le spin-off de New York Unité Spéciale, centré sur Elliot Stabler (Christopher Meloni) qui avait quitté la série mère à la fin de la saison 12.
Après plusieurs mois de rumeurs d’un retour de Christopher Meloni dans New York Unité Spéciale, NBC a annoncé début avril qu’un spin-off de la série policière était en préparation sur l’inoubliable inspecteur Elliot Stabler. Ce dernier avait quitté précipitamment l’unité et sa coéquipière Olivia Benson (Mariska Hargitay) au début de la saison 13 suite au départ hors caméra de l’acteur, vu dans la série pour la dernière fois dans le dernier épisode de la douzième saison. Après des apparitions remarquées dans The Handmaid’s Tale et Pose et l’annulation de sa série déjantée Happy!, Christopher Meloni est désormais libre pour s’investir dans ce spin-off très attendu par les fans.
NOUVEAU JOB POUR UNE NOUVELLE VIE
Comme le rapporte Deadline, NBC a récemment dévoilé plus d’informations sur cette nouvelle série, sans titre pour le moment, qui sera centrée sur Elliot Stabler de retour au service de police de la ville de New York pour combattre le crime organisé après un drame personnel dévastateur. Aucune précision n’a été faite pour le moment sur l’identité du proche qu’Elliot a pu perdre mais il est facile d’imaginer que cela pourrait concerner sa femme Kathy ou l’un de ses cinq enfants.
Si l’on en croit le synopsis de NBC, Elliot Stabler va changer radicalement de vie en prenant la tête d’une toute nouvelle unité d’élite spécialisée dans les crimes organisés et va tenter de démanteler les plus puissants syndicats criminels de New York. L’ancien coéquipier d’Olivia Benson va découvrir que la ville et les services de police ont bien changé depuis qu’il est parti. Elliot Stabler va donc devoir s’adapter aux évolutions du système judiciaire tout en essayant de se reconstruire.
Aucune information n’a été dévoilée sur un potentiel début de tournage pour le moment. Mais les fans peuvent espérer un crossover entre ce spin-off et New York Unité Spéciale, qui est loin d’approcher de son final puisqu’elle a été renouvelée pour des saisons 22, 23 et 24, ce qui en fait la série dramatique la plus longue de l’histoire américaine (hors soap et séries animées). Cela laisse le temps au spin-off de se mettre en place et d’envisager un retour du duo iconique Stabler-Benson le temps d’un ou de quelques épisodes. Pour le moment, une première saison de 13 épisodes de cette nouvelle série dérivée de la franchise Law & Order a été commandée au producteur Dick Wolf. Source
vidéo non officielle montage par EO Studios